Depuis des années j’entends : « La vulnérabilité ? Ah ça, surement pas … je n’ai pas envie d’être faible ». Je comprends ayant moi même eu cette croyance pendant des années. Ce qui est dit à ce moment là c’est que nous ne voulons pas aller dans une zone d’insécurité intérieure.

La vulnérabilité n’a pas d’impact « négatif » sur qui je suis. Le monde ne m’aimera pas moins si je suis vulnérable. Or une partie de nous a tendance à se questionner en se demandant ce que l’autre pensera de nous une fois qu’il aura vu cette vulnérabilité.

La chercheuse enseignante et spécialiste entre autre de la force de la vulnérabilité, Madame Brené Brown définit la vulnérabilité comme l’incertitude, la prise de risque et l’ouverture émotionnelle. Elle explique également que le vrai danger est de considérer « le fait de ressentir », comme une faiblesse. Il est important de voir que la société est en train de perdre sa tolérance aux émotions et par conséquent à la vulnérabilité.

Se connecter à sa propre vulnérabilité est pour moi se connecter à son humanité, parler vrai, parler juste : parler avec son coeur. Rentrer dans sa vulnérabilité est aussi l’occasion de découvrir ses peurs afin de voir ce qu’elles racontent, les dépasser et de voir les limites de nos propres croyances.

Se connecter à sa propre vulnérabilité est aussi une invitation pour l’autre. Invitation à se montrer tel qu’il est, et de sentir que l’on peut être accepté pour qui on est ET aimé pour qui nous sommes.

Je vous invite à regarder le magnifique partage de Brené Brown sur la vulnérabilité : le pouvoir de la vulnérabilité. On y découvre sa rencontre avec le sujet et ses explications tout cela avec beaucoup d’humour et de profondeur. La vulnérabilité est à mon sens une invitation à se rapprocher de soi.

Et si vous souhaitez aller plus loin sur le sujet c’est un formidable thème de travail sur soi et vous pouvez également en savoir plus avec le livre de Bréné Brown : Le pouvoir de la vulnérabilité au éditions Guy Trédaniel.